Clémentine Girard, 22 ans

À propos
Jeunes délégué.e.s

Clémentine Girard, 22 ans

Cher(e)s jeunes,

Il est temps de faire connaissance. Moi, c'est Clémentine, j'ai 22 ans et toutes mes dents (de sagesse).
Engagée depuis longtemps, tellement longtemps que je ne me souviens plus très bien quand cette histoire a commencé, mon parcours associatif a été jalonné de moults organisations. Avec pour fil conducteur, l'engagement des jeunes et leur intégration dans la société.

D'abord journaliste jeune, mon premier acte militant, j'ai ensuite poursuivi mes activités dans le monde politique en rejoignant notamment Allons Enfants. J'ai été séduite par la philosophie de ce parti qui ambitionne de faire discuter et collaborer des jeunes aux convictions politiques antagonistes, avec pour horizon de produire un programme et de présenter des candidats aux élections. Cette ambition apparaissait pour moi comme une réponse à la crise démocratique que nous traversons et à l'abstention massive des jeunes électeurs. Pour les faire voter, il faut présenter des candidats qui leur ressemble.
C'est pourquoi, bien que nos chemins se soient séparés, j'ai choisie d'être candidate aux dernières élections municipales sur ma commune d'Arcueil, dans le Val-de-Marne. Je me suis présenté sur une liste citoyenne, en portant des engagements forts en faveur de la jeunesse arcueillaise et de nombreux projets qui me tiennent à cœur tels que la philosophie pour les enfants, la création d'une maison des jeunes et d'un programme d'insertion par le Street Art. Et parce que les jeunes sont aussi légitimes sur des sujets qui ne les concernent pas directement, j'ai été chargé des questions de petite enfance et de l'enjeu crucial du développement des crèches sur mon territoire. Malgré notre défaite, cette expérience fut plus que positive et enrichissante à tous points de vue.

Pour me présenter un peu plus, je suis diplômée en histoire, en science politique et en droit mention administration publique. J'aime le pesto et les débats animés, les heures heureuses à la terrasse des bars et la frénésie des campagnes électorales, vous l'aurez compris. Je parle et je ris fort, parce que la vie mérite d'être bruyante.

A présent, je renoue avec mes premiers amours et engagements associatifs grâce à Provox et au rôle de Jeune déléguée nationale qui m'est confié. Je suis particulièrement honorée de cette confiance et de ce mandat au service des jeunes et de l'Europe. La thématique de ce cycle, les espaces de participation pour toutes et tous, permet de réfléchir à la question de la participation politique des jeunes qui a marqué mon parcours. C'est aussi l'occasion d'apporter l'Europe aux jeunes, et les jeunes à l'Europe. J'ai pu mesuré lors de la campagne pour les élections européennes le gouffre qui persiste entre notre génération et une entité pas tout à fait politique, qui apparaît comme technocratique pour bon nombre d'entre nous. Un gouffre qui s'accompagne d'une forme de désidéalisation de l'Europe et du miracle historique qu'elle représente. Une démocratie européenne contestée, bousculée, et que les adultes semblent avoir partiellement échoué à rendre effective. Pourtant, Winston CHURCHILL a suffisamment rappelé que la démocratie était le pire des régime, à l'exception de tous les autres. Si je devais avoir un objectif au cours de ce mandat, ce serait de contribuer à faire d'une réalité l'idée selon laquelle l'Europe se fait par et pour les jeunes. Car devant le défi du réchauffement climatique, « la fièvre de la jeunesse est ce qui maintient le monde à température normale » (Georges BERNANOS).

Au plaisir donc de vous rencontrer, d'échanger sur les réseaux et en vrai, pour relayer vos préoccupations et propositions du mieux possible !