Enzo raconte la dernière conférence européenne du cycle

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Le billet d'Enzo

18.10.2021

Bonjour à toutes et à tous,
Il y a un peu plus d’une dizaine de jour s’est tenu ma dernière conférence européenne de la jeunesse.

Comme je n’ai jamais vraiment eu l’opportunité d’en parler ici sur les réseaux, voici une brève description de ces conférences.
En septembre 2020, j’ai été désigné délégué jeune pour la campagne française du dialogue structuré.
En fait ce dialogue structuré, c’est un processus institutionnel organisé par chaque présidence de l’UE pour donner la parole aux jeunes sur les politique jeunesse européennes. Un cycle dure 18 mois et est donc assuré par un trio de présidences (puisque les présidences de l’UE durent 6mois). Le cycle actuel est piloté par : Allemagne – Portugal – Slovénie.
Ainsi, chaque présidence, organise une conférence européenne de la jeunesse, où chaque état membre est représenté par un binôme de délégué et deux représentants du ministère, je fais partis du binôme de délégué français.

Un thème de travail est choisi pour chaque cycle, celui du moment « des espaces de participation pour tou.te.s ».

Nous devions initialement nous rendre sur place, en Slovénie pour cette dernière conférence, la pandémie en a décidé autrement.
Néanmoins, nos homologues belges nous ont invité à Bruxelles pour tenir un hub francophone.

Nous sommes arrivés le dimanche à Bruxelles, comme nous ne sommes pas très originaux, nous avons commencés le séjour par un plat de frites.

Le lundi, c’était le début de la conférence. Une journée de bienvenue, avec quelques plénières. C’est une formalité obligatoire pour ces événements, toujours pareil, les acteurs institutionnels interviennent à tour de rôle. Commission européenne, Conseil de l’Europe, Parlement Européen, ils y passent tous.

Mardi, la deuxième journée est toujours plus intéressante. C’est le travail en groupe, moi j’étais dans le groupe 7, celui qui s’occupe des questions autour de l’accès à l’information chez les jeunes. Il y avait aussi d’autres groupes sur l’inclusion, la représentation des jeunes, etc.

Lors de nos échanges, nous avons constaté le rôle primordial du l’instruction civile à l’école, pour beaucoup, ce moment représente une première introduction à la démocratie.
Bien que cette matière soit un acquis en France, ces dialogues sont européens, et pour certains pays d’Europe de l’Est, les jeunes n’ont pas accès à cet enseignement.
Nous avons également relevé l’intérêt d’y faire intervenir les acteurs de l’éducation populaire.

Vous pouvez retrouver les propositions des autres groupes de travail ici : https://provox-jeunesse.fr/sites/default/files/euyc_-_joint_recommendati...

Enfin, mercredi, avec notre groupe respectif, nos propositions sont soumises au débat avec les décideurs politiques concernés par la question (secrétaire d’état à jeunesse du Portugal et d’Allemagne, etc.).

C’est la particularité de ce dialogue structuré, il y a une véritable reconnaissance institutionnelle. A l’issus de chaque cycle, une résolution reprenant notre travail à l’identique est voté par les ministres des états-membres en charge de la politique jeunesse.

La politique jeunesse reste malgré tout une compétence propre à chaque état, cette résolution servant davantage à définir un horizon commun des jeunes en Europe.
Sans doute aussi, une politique publique doit se construire le plus proche des personnes concernées. La jeunesse de Pologne n’a pas les mêmes besoins que celle en France.

La prochaine étape, c’est le vote de la résolution à Bruxelles le 29 novembre, après, ce sera au tour de la France de présider le conseil de l’UE ! #PFUE